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 Andrea Wilson ☽ "I can see dead people" [terminée]

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AuteurMessage
Medium ✞


Andrea Wilson

Andrea Wilson
Messages : 49
Date d'inscription : 10/02/2020
Age : 27
Localisation : Au café des chats

Death Secret
Inventaire:
Pouvoirs :

Andrea Wilson ☽ "I can see dead people" [terminée] Empty
MessageSujet: Andrea Wilson ☽ "I can see dead people" [terminée]   Andrea Wilson ☽ "I can see dead people" [terminée] EmptyLun 10 Fév - 18:40


Andrea Wilson

Feat. Emma Roberts

Black Lotus


PSEUDO
Prénom : Alexe
Comment as-tu connu le forum ?:  Via un partenariat
Acceptez-vous que votre personnage soit blessé par les PNJ et les joueurs inrp ? : Absolument ! Faisons souffrir mon personnage ! Sans la tuer, s’il vous plait xD.


What I am


Groupe :Médium, baby ~
métier:Serveuse au café des chats & Artiste peintre à temps perdus.
 ge:24 ans, née le 31 octobre
Nationalité / Origine:Anglaise
PouvoirsJ’ai le sixième sens, ce qui veut dire… Je peux voir les morts, leur parler entre autre. Je vois également des auras, chaque personnes ont une couleur différentes, par contre je ne sais pas ce que ça représente, pas encore. Des fois je vois des visions en touchant un objet appartenant à la personne morte.


I looks like...


À quoi je ressemble ? Je fais 1m57, une vraie planche à pain si vous voulez mon avis. J’ai très peu de forme, pour mieux traduire. Sinon, j’ai quasiment la peau sur les os, très peu de gras. Ouais, certain pourrait dire que je suis anorexique, mais je ne le suis pas, car je suis en pleine santé ! J’ai les cheveux longs et je suis blonde. J’ai même une frange, que je met de côté de temps à autre. Mes yeux sont de couleur vert. Je suis souvent maquillé, il faut que je sois parfaite pour chaque occasion, même à mon funéraille, note ça c’est important. Je ne voudrais pas que mon cadavre ne ressemble à rien tout de même ! Côté vêtement ? Beaux vêtements à des occasions très spéciales. J’adore porter des robes, jupes, pantalon, jeans, tout quoi, car, je ne suis pas difficile. Souvent des escarpins, très peu des souliers plats. Je suis à la mode, du moins j’essaie de l’être. J’ai souvent les ongles peints, notamment en noir, mais parfois en d’autres couleurs.


Caractère


 


Débutons par mes qualités, je suis créative, je suis capable d’inventer, d’imaginer, de réaliser quelque chose de nouveau ou d’original. On peut très bien le cerner à travers mes dessins ainsi que mes peintures que je fais à l’occasion. Observatrice, je regarde avec attention, esprit critique et rien ne m’échappe. Je suis ponctuelle, j’arrive à l’heure que l’on a fixé pour moi, je fais à point nommé ce que je dois faire, sans retard ni négligence. Digne de confiance, oui, on peut tout me dire et je n’en diras pas un mot. Les secrets sont bien gardés avec moi, on peut me faire confiance là-dessus sans soucis. Je n’en reste pas moins une personne calme. Je manifeste habituellement une parfaite maîtrise de soi, une absence de nervosité ainsi que d’impatience. Sur ce dans n’importe quel situation qui se présente à moi.

Passons à l’autre côté de ma personnalité. Têtue est ma seconde nature. Quand j’ai une idée en tête, rien et personne ne peut me faire changer d’avis. Je suis excessive, je me porte facilement vers les extrêmes, on pourrait même dire que c’est tout ou rien avec moi. On ne sait pas sur quel pied danser avec moi. Ça met les autres aux défis. Je suis de nature méfiante de ceux et celles qui s’approche de moi. Et pour que je cesse de me méfier, ils doivent me montrer que je peux avoir confiance en eux. Je suis rêveuse, surtout lorsque c’est trop silencieux. Je me perds facilement dans mes pensées. Je l’admet ou je ne l’admet pas, mais je suis envieuse. Envers ceux qui réussi, envers ceux qui ont la parole facile, envers ceux qui sont à mes yeux parfaits. En gros, tout ce qu’ils possèdent que je n’ai pas.

Petit plus : Parfois je m’emporte, c’est plus fort que moi surtout quand on me cherche, on me trouve. Comme par exemple, quand on abuse de ma confiance, je peux devenir très irritable en mettant de côté tout ce qu’on a vécu ensemble. Je n’oublie pas aussi facilement, on peut dire que je suis rancunière. Si tu me fais quelque chose, il se peut que je réplique, mais que le résultat soit plus… enflammé et bien mérité. Comme on dit, j'aime bien avoir le dernier mot.

Quels sont mes peurs et mes phobies ? J’ai la peur irrationnelle de me noyer, je n’ai pas peur de l’eau en tant que tel, mais uniquement de la noyade. Je refuse dont les baignades en mers et en piscine. J’ai une peur des hôpitaux, cliniques et  centres de soin en général. Sans oublier le plus important, j’ai peur des hauteurs qui s'accompagne souvent de vertiges.

Qu’est-ce que j’aime ? J’aime le café accompagné d’une bonne cigarette, le thé, le vin ainsi que les boissons fortes. J’aime la nature, le paysage entre-autre, les forêts, les animaux. Les plats végétariens. Les tatouages, les piercings, la musique, l’art. Qu’est-ce que je n’aime pas du coup ? Le sport,  pleurer devant les autres, me montrer faible, les gens qui ont tout ce qu’il faut pour réussir et qu’ils gâchent leur talent, ma mère dont la façon elle m’a éduquée pour être la parfaite petite fille que je ne suis pas devenue.

Quels sont mes hobbies ? Je peins à mes heures perdues, dessines également des croquis avant de le mettre sur une toile. La lecture de tout genre, dont du Shakespeare. Notamment ma pièce favorite est celle de Roméo & Juliette. Dormir est l’une de mes hobbies favorites ! Je cuisine des plats santés aux goûts végétariens. Prendre soin des chats au café des chats puisque je n’en possède pas à la maison.


 

Pouvoirs


 

Je suis médium, c’est un sujet assez varié je dirais… Je peux voir les esprits (les morts) et je peux leur parler. Parfois j’ai des visions de ces morts en touchant un objet qui leur appartient, sympa non ?  Je peux également voir des auras, mais je ne sais pas encore ce que ça représente. Chaque don on des effets négatifs… Lorsque je vois leur façon de mourir, je ressens leur douleur. Un exemple ? Parfait… Disons que la personne est morte noyée et bien je me met à sa place et je me nois, comme si c’était moi cette personne, donc je manque d’air et craque de l’eau. Je ressens leur peur et tout le processus de la mort pour finalement me réveiller en sueur dans mon lit. Sinon côté vraiment négatif ? Quand je suis paralysée par la peur, je ne peux rien faire de concret et je ne peux pas aider le mort à trouver la paix.




My Opinions

Sheol Hill est une ville intéressante, même si au départ elle me donnait la chair de poule, il ne faut pas se mentir là-dessus. Je me méfiais au début, mais maintenant je commence à l’apprécier et à me dire que je suis ici pour une raison et il suffit que je la trouve.

What I lived


Acte I
Je suis née le 31 octobre, le jour de l'Halloween. Mes parents m’ont prénommée Andrea. Un joli nom pour une jeune femme, n’est-ce pas ? J’ai grandi à Londres, j’avais plusieurs amis lorsque j’étais toute petite. J’avais également des bonnes notes et surtout j’étais appréciée par les professeurs. Qu’est-ce qu’on pourrait demander de mieux ? Une famille qui vous aime est un atout que peu de gens ont et malheureusement, je n’ai pas eu cette chance. Lorsque j’avais environ six ans, mon père était abusif envers ma mère, il était un piccolo fini. Un raté de la vie. Ma mère n’a pas enduré ses coups bien longtemps. Elle a pris toutes ses affaires et l'a jeté à la rue, tel un déchet. C'était tout ce qu'il méritait. Ma mère m'a élevée comme elle pouvait, elle m'a aimée comme elle pouvait, elle m'a logée, elle m'a nourrie comme elle pouvait avec ses moyens financiers. Elle n'avait pas un travail des plus extraordinaires, mais assez pour que l'on puisse vivre.

Chaque soir elle me brossait les cheveux me susurrant à l’oreille qu’elle n’aimait pas certaines de mes amies et que pour mon bien, je devais couper les ponts avec elles. Tel un chien obéissant, je rompais toute amitié avec les personnes en question sans aucun remord, triste non ? Au final, je n’avais plus d’amis. J’étais seule. J’étais triste. Je regardais les autres qui  jouaient et qui s’amusaient dans leur coin. Puis il y eut cette fille, Mary. Une petite fille aux cheveux blonds bouclés naturellement avec ces beaux yeux bleus. Elle m’a pris par la main et on a joué ensemble au ballon dans la cour de l’école. Sourire aux lèvres, j’étais heureuse d’avoir trouvé une amie parmis les autres élèves. Je n’étais plus seule. Je me suis promis que je ne perdrais pas cette amie, jamais.

Acte II
Mary, qui était devenue ma meilleure amie dans la cours d’école, grandissait avec moi et ma mère l’appréciait. C’était une première. On dormait souvent l’une comme chez l’autre, par intermittence, mais une fois toutes les trois semaines, quand même ! On regardait des films, on grignotait et on veillait tard. Le plus drôle était au moment de s’endormir, on arrêtait pas de discuter, mais en chuchotant ayant peur que les parents entendent nos secrets, nos secrets qui seraient bien gardés. C’était peut-être insignifiant, mais j'aimais beaucoup Mary. Elle est entrée dans ma vie au moment où j’en avais le plus besoin. Puis elle me vint avec cette question :

«Andrea… Pourquoi tu n’avais plus d’amis lorsque nous sommes rencontrées dans la cours ?»
«Ma mère me disait qu’ils n’avaient pas une bonne influence sur moi, donc j’ai dû couper les ponts. Pourquoi cette question ? »
«Ta mère est étrange, vraiment, pardon de te le dire comme ça, mais ce n’est pas à elle de décider ça pour toi.»
«Je le sais, mais je l’ai quand même écouté.»
«Ça veut dire… Qu’elle m’aime bien ?»
«Elle serait idiote de penser le contraire.»
C’est à ce moment que Mary glissait ses mains sur mes épaules puis m’allongea sur le lit sur lequel nous étions assises. Elle était au-dessus de moi et je ne bougeais pas.
«Puis-je tenter quelque chose, Andrea ?»
«Hm..?»

Elle se penchait légèrement vers moi, approchant ses lèvres des miennes, mais avant qu’elles ne les touchent la porte s’ouvrit à grand fracas. Ma mère était en colère, ça se lisait sur son visage.

«Je te demanderais de partir, Mary. Je ne veux plus te revoir.»
«Maman t’es injuste !»
«Pas de discussion Andrea. Allez...»

Mary se relevait les yeux remplis d’eau tandis que je voulais l’attraper par le bras, elle s’éloignait. Je venais de perdre Mary. Elle quittait la chambre en claquant la porte au passage. Ma mère me giflait assez violemment que ma joue devint rouge. J’ai pleuré. Beaucoup pleuré même. Tellement qu’à partir de ce jour-là je déciderai chaque décision que je ferai dans ma vie, peu importe ce que pense ma mère. Vous vous demandez ce qu’il est arrivé à Mary ? Eh bien, en premier lieu, elle a arrêté de venir à l’école avant que j’apprenne qu’elle avait déménagé dans une ville en Amérique. Sa raison ? C’était pour le boulot de son père. J’ai tenté de la contacter, mais elle m’a complètement retiré de sa vie.

Acte III
Une fête était donnée chez un gars populaire à l’école, presque toute l’école était invitée. En cachette je m’y suis rendue. J’étais prête à faire la fête ! Vêtue de mes plus beaux vêtements pour ce genre d’occasion, je me rendais sur place tout en prenant un verre d’alcool qu’il y avait, de la bière surtout et un peu de vodka par là. Je voulais uniquement boire un verre, mais j’ai dépassé ma limite que je m’étais donnée. Il y avait de la musique à tue-tête. Je m’amusais sur la piste de la danse ayant mon verre en main, je m’éclatais. Puis il eut ce gars. Noah. Il est venu danser avec moi, on dansait très proche même, mais avec l’alcool dans le corps je m’en foutais. Au lieu de m’éloigner, je m’approchais.

Il finit par me prendre la main pour que nous quittions la piste de danse et se rendre dans un coin tranquille pour discuter. Discuter oui. On était pourtant dans la même école, dans la même classe, mais jamais on ne s’était parlé auparavant. J’ai senti qu’il y avait quelque chose entre nous. J’ai senti que le courant passait. Il fit d’ailleurs le premier pas en m’embrassant sur les lèvres. Un baiser passionné et presque interdit. C’était mon premier baiser. Le premier de tous ! J’avais imaginé mon premier baiser n’étant pas bourré, mais voilà. Il m’embrassait. Il glissait ses mains sur mes hanches. Il aventurait ses mains un peu plus haut que j'appellerais la zone interdite. Je l’ai laissé faire n’ayant pas vraiment la tête à l’arrêter. C’était tellement bien que le baiser fût interrompu par un autre garçon de l’école.

«Mec ! Y’a la police qui arrive ! Il faut partir, tout de suite !»

La quoi ? Ah ouais la police, bah j’ai pas attendu longtemps avant de quitter cette fête. Oui, dans cet état j’arrivais quand même à marcher. Un klaxon retentit. Je m’arrêtais pour regarder le conducteur en question. C’était Noah. Il avait une voiture ?

«Hey, ma belle, ça te dit de continuer ce qu’on a commencé ?»

Je ne répondis pas tout de suite, le temps que je prenne en considération ce qu’il venait de dire.
«Non… J’dois rentrer...»
«Pas dans cet état-là tout de même ? Allez, je te raccompagne.»

J’aurais dû m’écouter.
J’aurais dû continuer à marcher.
J’aurais dû l’ignorer.


Mais non, à la place, j’ai accepté et je suis entrée dans sa bagnole. Et il a conduit vers un endroit éloigné, à l’abri des regards. J’ai fait ma première fois bourrée et dans une voiture ignorant si ce rapport était protégé ou non. J’ai été heureuse de constater que Mère Nature me donnait signe de vie. Ça m’a rassuré, un temps soit peu.  À l’école, le fameux Noah m’a ignoré comme s’il ne s’était rien passé entre nous. Un vrai con. J'ai affronté cette épreuve la tête haute ayant un sourire aux lèvres. Personne ne me marchera sur les pieds. Personne. D’ailleurs, à ce moment précis de ma vie, j’ai teint mes cheveux en rose. Certains élèves me regardaient d’un air étonné, d’autres approuvaient ce choix et ma mère était surprise et voulait que je retire la couleur. J’ai refusé en lui disant que c’était mon choix et ma vie.

Acte IV
Malgré tout j’ai passé haut la main tous les examens de fin d’année. J’ai été accepté à  l’Académie Royale des Arts Dramatiques et maintenant j’en suis rendue à ma dernière année. Oui, oui, ma dernière année. J’ai fait un bond dans ma vie, car rien d’intéressant ne s’y passait. Tout ce que je peux vous dire, c’est que j’ai toujours eu des bonnes notes, de très bonnes notes. J’adore étudier et être la première. Pour être heureuse dans la vie, il faut accomplir ce que l’on aime, n’est-ce pas ? C’est ça que je fais, je mord la vie à pleine dent. Je dois vous avouer que pendant mes études, j’ai vécu avec ma mère, puisqu’elle m’a convaincue de rester avec elle le temps que je termine mes études et que je trouve un emploi stable, gentille n’est-ce pas ? J’ai accepté uniquement car je ne savais pas où aller.

Nous sommes donc à la rentrée de la dernière année et il pleut. Une belle ambiance n’est-ce pas ? Ce matin-là je me lève un peu paumée puisque je n’arrêtais pas de tourner dans mon lit la nuit passée. Je regardais l'horloge tout en constatant que j’allais être en retard si je ne bougeais pas mon derrière. D’un saut incroyable, je fis mon lit, je m’habillais, je mangeais rapidement mon déjeuné avant de prendre les clés de la maison et de prendre le bus. J’étais essoufflée c’était sûr ! Je ne voulais pas être en retard pour la première journée, tout de même ! Le bus me déposait à mon arrêt puisque j’avais appuyé sur le bouton pour quémander cet arrêt. Je le quittais en vitesse avant de me mettre à courir comme une défoncée. Je n’avais pas de parapluie et je ne voulais pas marcher pour me mouiller encore plus.

J’entrais dans le bâtiment, continuant de cavaler et cherchant le numéro de la classe en question. C’était énervant surtout dans ce genre de situation. Puis, je voyais une jeune femme à la tête rousse. Oui, elle avait les cheveux roux. Ma passe d'avoir les cheveux roses étaient derrière moi, que je revenais blonde. Je m’arrêtais non-loin d’elle étant complètement essoufflée de ma course contre la montre. La jeune femme se retournait, j’en profitais pour parler la première :

«Salut ! Es-tu dans la même classe que moi ? Est-ce bien le bon amphi pour le cours de drama ?»
Nous nous échangeons le regard pendant plusieurs minutes, du moins c’est ce que j’ai cru. Elle a fini par hocher la tête face à ma question. Voilà ce qui me rassurait. Un cliquetis métallique se fit entendre avant que la porte de l’amphi ne s’ouvre sur un professeur, notre professeur. L’enseignant nous saluait et nous invitait à venir prendre place en classe. J’entrais la première venant m’asseoir au premier rang. Puis la jeune femme au cheveux bleu vint s’asseoir au même rang que moi. Je supposais qu’elle était habituée à s’y mettre, elle ne sera plus seule désormais. M’a t-elle donné son nom ? Je ne m’en souviens plus.

«Au  fait, je m’appelle Hélène.»
« Andrea. Enchantée. »

Voilà son prénom. Un si joli nom qui résonne dans mes oreilles. Aux bruits que faisaient nos compagnons de classe comme bruit de fond, Hélène et moi ne cessions pas de nous observer sans dire un mot. C’était intense cet échange de regard. J’entendais le professeur comme un écho, très loin dans mes pensée, mais ne cessait toujours pas de regarder Hélène. Vice-versa. Une des élèves de la classe en profitait pour sortir une connerie et toute la classe en riait. Pas nous. J’esquissais juste un sourire pour me concentrer sur le professeur puis je sortais de quoi écrire. C’était la dernière année, n’est-ce pas ? Un grand spectacle nous y attendait.

La sonnette retentit dans la classe pour signaler que le cours était terminé. La première journée en plus. Il fallait que je quitte au plus vite au risque d’être en retard pour mon rendez-vous avec mon père. Je le rencontrais ce soir, il s’est repris en main depuis que maman l’a jeté dehors. J’ai renoué les liens lorsque j’étais au plus bas. Depuis, on a gardé contact. Il s’est trouvé un travail après avoir cessé de toucher à l’alcool, il a rencontré une femme et il a eu un enfant avec elle. J’ai donc un demi-frère ! Il est charmant comme tout. Ce soir j’allais les voir dans un restaurant, lui ainsi que sa femme que j’adore ! J’aurais pu vivre avec eux, mais je savais qu’ils étaient bien comme ça avec leur fils Nathaniel. Revenant au présent, je regardais Hélène, occupée à ramasser ses affaires. J’ai laissé une petite note à son intention avant de filer en douce.

"La journée était super ! On se voit demain, même heure. Andrea."

Acte V
Halloween approchait à grand pas et j’adorais cette journée, pas uniquement à cause de mon anniversaire, mais c’est un jour où l’on célèbre la mort et que l’on peut porter ce que l’on veut !  Une fête est même organisée à l’école. J’ai promis à Hélène que j’y serai ! J’étais prête à partir, mais ma mère m’arrêtait au passage me relookant de la tête au pied. Ce n’était pas le costume le problème, c’était autre chose. Je le sais, car c’est ma mère. Je connais ma mère mieux qu’elle me connaît, c’est bête, non ? Pas tant que ça à vrai dire.

«Qu’est-ce qu’il y a?»
«Tu as pris contact avec lui ?»
«Qui ?»
«Ne joue pas l’innocente, Andrea ! Je parle de ton père !»
«Et alors ? C’est mon père, donc j’ai le droit de reprendre contact avec lui si je veux, non ?»
«Après qu’il nous ait abandonné ? Je ne crois pas.»

J’ai éclaté d’un fou rire que ma mère n’avait jamais vu auparavant. Il fallait que je mette les choses au clair avec elle. Il fallait qu’elle comprenne.

«Ah ouais ? Il nous a abandonné ? J’avais peut-être cinq ans, mais je me souviens que c’est toi qui l’ai mis à la porte, car tout ce qu’il savait faire, c’était boire et que tu n’en pouvais plus. Depuis, il s’est repris en main et n’a plus touché à une goutte d’alcool. Il s’est trouvé un boulot, une femme et il a même un fils, Nathaniel. C’est un vrai petit ange...»
«Je t’interdis de le revoir, est-ce clair?»
«Tu sais maman, j’aurais pu partir et te laisser seule, mais je suis restée malgré moi, car tu es ma mère. Je vois papa, car il était là quand j’en avais le plus besoin. Tu m’as privée de mes amis et tu m’as privée Mary, ma meilleure amie. Il m’a écouté et m’a tendu les bras !»
«Je m’en fiche ! Tu es ma fille et je décide ce qui est bien pour toi, d’accord ?»
«Non!» hurlais-je.

C’était plus fort que moi et ma mère n’a pas apprécié ce ton. Elle me gifla tellement fort que j’en pleurais. Ma mère venait de se rendre compte ce qu’elle venait de commettre. Trop tard, car j’ai pris les clés de la voiture pour me rendre à l’académie. Je pleurais, oui, mais ça m’empêchais pas de conduire aisément. Je garais la voiture et je me dirigeais où se trouvait la fête en question. Je me faufilais parmis la foule et aperçus Hélène qui semblait être heureuse de me voir. Hélène. Mon coeur fait des bonds à chaque fois que je pense à elle. Elle s’approchait de moi, mais je me reculais. C’était hors de question qu’elle me voit dans cet état pathétique.  Ç’eut l’effet contraire, puisqu’elle se ruait vers moi. Je pleurais toujours et mon maquillage était foutu ! Je ne pouvais plus me contenir que je baissais mon regard avant de prendre mon amie dans mes bras.

Je tentais de lui dire quelque chose, mais rien ne sortait comme je l’espérais. Je lui faisais comprendre que je voulais danser avec elle. Ça allait m’aider, c’est sûr. Oublier ce coup donné par ma mère. Reprenant une bouffée d’air, Hélène se reculait de l’étreinte me prenant par la main me guidant vers la piste de danse. Une douce mélodie se faisait entendre. Nous dansions au rythme de la musique, digne d’être un slow. Notre tout premier slow devant tous les élèves. Je m’en foutais à vrai dire. C’était tout ce que je voulais, profiter de ce moment avec Hélène. Elle, cette femme qui a su capter mon attention dès la première journée de classe. Chaque jour j’allais profiter de sa présence. Surtout ce soir. Je venais de remarquer que nous étions toutes les deux déguisées en sorcières. Elle sobre et moi rouge. Rouge… La couleur de passion. Une passion qui naît de plus en plus en moi envers Hélène. J’attendrais le bon moment, sinon ça risque de ne pas être romantique. Et mon souhait, c’est que ce moment soit magique et aussi romantique.

Acte VI
L’automne quitte Londres et fait place à l’hiver. La neige, le froid et surtout les fêtes, telles que Noël et le Jour de l’An. L’hiver est loin d’être ma saison favorite, mais il faut s’y faire n’est-ce pas ? En cette journée hivernale, Hélène a attrapé froid pendant la session des partiels. Elle n’a même pas pris congé ! À la place, elle assistait au cours, quelle bravoure ! En fait… J’aurais fait la même chose. Pour aider à passer sa maladie, je lui préparais une tisane qui l'aiderait à se sentir mieux. Certains garçons de la classe de manqueront pas de “classe” en nous sifflant face à ce geste. De quoi ils se mêlent ? Ils ne me connaissaient absolument pas. Je pourrais être leur pire cauchemar si je le voulais, mais par respect pour Hélène, je me retiens.

À vrai dire je me retiens depuis la soirée de Halloween puisque nous avions dansé ensemble. En quoi ça les regarde au fait ? C’est juste deux filles qui dansent un slow, y’a rien de mal à ça, pas vrai ? Les gens sont stupides en général. Et qu’y a-t-il entre nous au juste ? Rien de spécial. À part notre passion commune pour la littérature et le simple fait que je sois plus érudit qu’elle, il ne se passe rien. On ne se parle pas beaucoup, mais on s’échange quelques paroles de temps à autre et surtout quand il faut travailler en équipe, là on converse un peu plus pour s’échanger certaines idées parfois communes, parfois différentes.

Capricieuse par moment, j’ai eu une de ces idées ! C’était une fantaisie soudaine, mais je désirais voir Hélène sans que les autres ne le remarquent. Je quittais la classe en douce pour préparer mon coup. Je téléphonais Hélène ayant pris quasiment la même voix que la secrétaire pour qu’elle s’y rende sans donner une quelconque raison. J’attendais patiemment dans un coin à l’abri des regards et vit Hélène se pointer,emmitouflée dans son écharpe. Je la laissais passer la porte, mais avant qu’elle se rende vers le bureau je lui attrapais délicatement le poignet. Je l'empêchais d’aller plus loin. Hélène se retournait et remarquait que c’était moi. Tout simplement moi. Je riais aux éclats voyant que mon coup avait fonctionné. Par contre elle tirait une sale tronche, pas uniquement parce qu’elle était malade, elle devait m’en vouloir.

«Excuses-moi pour ça. Mais je voulais te voir et te montrer quelque chose. Tu viens ? »
«D’accord... »

Parfait ! Je gardais la main de mon amie dans la mienne et nous conduisait vers le réfectoire. Je fis volte-face, m’approchant d’elle et lui susurrant quelques mots au creux de son oreille. « Ferme les yeux. Et pas de triche. » Bah oui, sinon ça gâcherait la surprise ! J’avais tout prévu dans le réfectoire. Elle s'exécute face à ma demande tandis que je lui souriais avant même qu’elle ferme les yeux. Rapidement, je marchais assez rapidement pour prendre un boîtier métallique. J’ouvrais la boîte, c’était des petits hommes en pain d’épices, fait par moi. Je les ai fait hier soir, donc ils sont tout frais du jour ! Je revenais sans plus tarder vers Hélène qui gardait les yeux fermés.  « Et voilà. Joyeux Noël ! » Hélène n’attendait pas longtemps avant d’ouvrir les yeux tout en s’extasiant devant mes biscuits. D’une main je tenais le plat et l’autre restait derrière mon dos. Elle prit un biscuit et y goûtait. Elle semblait aimer le pain d’épices, tant mieux. Je déposais le boîtier métallique sur une table avant de revenir vers Hélène d’un air malicieux. Une branche de gui apparaît et se fige tout naturellement au-dessus de nous. C’était le moment. Le moment de faire le premier pas, lui déclarer que je l’aimais n’usant pas la parole, mais des gestes. Je me lançais. Je venais l’enlacer de ma main libre, je la dévisageais avec passion tout en restant silencieuse. Mon coeur battait très rapidement au creux de ma poitrine. Je la regardais dans les yeux suivit de ses lèvres avant de l’embrasser. Un doux baiser passionné profitant de ce moment magique et quelque peu romantique. Tellement que je n’ai même pas regardé si nous étions seules à ce moment-là. J’aurais pu éviter tout ça, mais ce qui est fait est fait, malheureusement.

Acte VII
L’hiver quitte désormais Londres et fait place au printemps. La neige n’y est plus, mais les oisillons, les odeurs des fleurs aussi enivrantes soient-elles me réjouissent un temps soit peu. Quelque chose tourmente mon esprit et ce depuis la veille de Noël. Une des élèves nous a surpris en train de nous embrasser au réfectoire et a partagé cette rumeur depuis. Tout le monde est au courant. Les messes basses, les regards inquisiteurs, les jugements portés à voix haute sont au rendez-vous. On m’a poussé contre un casier, on m’a fait trébucher deux-trois fois dans le couloir, mais ce n’était pas si pire que ça. Aujourd’hui, ma mère et moi partons faire les courses et des filles de mon école ont eu la brillante idée de venir me voir et  d’en parler en la présence de ma mère. Oui. C’est le pire châtiment qui soit. Elle s’est retenue devant ces filles, mais une fois rendue à la maison, c’était la catastrophe.

«C’est quoi cette histoire Andrea ? Toi.. et cette fille ?»
«Je l’aime maman. Il faudra que tu t’y fasses.»
«Non, je ne m’y ferai pas. Tu es une femme et aimer une autre femme ça ne se...»
«Fait pas ? Donc… Tu es homophobe, c’est ça ? Comme tous les autres ? T’es ma mère tu es censée me soutenir !»
«Je ne suis pas...»
«Si ! Tu n’acceptes pas que ton enfant soit amoureuse du même sexe, c’est homophobe ça ! Papa le comprendrait lui.»
«Ton père il... »
«Il est plus ouvert d’esprit que toi. Il ne me gifle pas. On discute calmement et il me comprend. La soeur de sa femme est aux femmes également… »
«Ce n’est pas ça Andrea..»
«Alors c’est quoi, hein ? Dis moi.»
«Andrea… Hélène n’existe pas, elle n’est pas réelle.»
«Quoi ?»
«Hélène est dans ta tête, à vrai dire, elle a déjà vécue, mais elle est morte il y a trois ans de ça.»

Ces mots ont eu l’effet d’un coup de poignard dans le coeur. Une phrase de trop. Un mot qu’il ne fallait pas me dire. Sans demander mon reste je quittais la maison en claquant la porte voyant qu’Hélène m’avait envoyé un message. J’allais la rejoindre et au plus vite. Elle se trouvait au St Jame’s Park. Je pris le transport pour m’y rendre n’ayant pas la force de continuer à pied. Je refoulais les larmes qui menaçaient de couler. C’était si douloureux. J’avais mal. J’aimais Hélène plus que tout, mais apprendre qu’elle était morte... J’arrivais finalement à destination et débarquais du bus pour rejoindre Hélène. Je marchais quelques minutes avant de la trouver allongée sous un cerisier. J’avais les mains dans les poches, la mine basse. Elle se levait pour s’approcher de moi, mais je me reculais d’un pas…

«Qu’est-ce qu’il se passe Andrea ?»
«Hélène… Est-ce vrai ? Es-tu morte ?»

Elle ne me répondait pas, elle devint silencieuse. En plein dans le mille. Elle était bel et bien morte.

«Pourquoi suis-je la seule à te voir ? Pourquoi ? Répond-moi Hélène.»
«Parce que tu n’es pas comme les autres. Tu es ce que l’on appelle Médium, tu as la capacité à voir les morts et communique avec eux, donc avec moi.»
«Donc tout ces moments passés ensemble… Je les passais seule ?»
«Désolée de n’avoir rien dit, Andrea.» disait-elle doucement. «Mais tu m’as beaucoup aidé, c’est sincère. Tu es une fille exceptionnel Andy et sache que grâce à toi, j’ai trouvé la paix intérieur.»
«La paix intérieur ? Ce qui veut dire...»
«Que je vais retrouvé la lumière, là où est ma véritable place.»
«Mais...»
«Merci Andrea, merci pour tout.»

À ces dernières paroles, elle tournait le dos pour quitter le monde pour rejoindre le sien. Au paradis. Hélène, elle n’était pas réelle, elle était morte et il y a bien longtemps. Elle qui m’a fait oublier toute cette peine, cette douleur, tout… Elle n’était qu’un esprit parmi tant d’autre. Je peux dire que grâce à elle, j’ai grandi. J’ai pu l’aider à trouver la lumière, elle sera toujours dans mon coeur. À ce moment précis, je décidais de quitter l’académie des arts dramatique. Ce n’était plus ma place, car après tout on me prenait pour une folle. Je quittais également ma mère pour vivre ma vie ailleurs. Elle voulait que je suis une thérapie ou un truc dans ce genre. J'ai fuit avant même qu'elle le remarque. Cette ville se nommait Sheol Hill. Elle m’a tout de suite fait de l'oeil et je ne savais pas pourquoi. Je m’établissais dans un chouette appartement et je me trouvais du boulot dans un café de chats. Je découvrais davantage mon don, mes pouvoirs dans cette ville. Il y avait beaucoup d’entités qui rôdait dans cette ville et je me donnais comme mission de les aider, comme je l’avais fait pour Hélène.


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Sabrina Quinn

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MessageSujet: Re: Andrea Wilson ☽ "I can see dead people" [terminée]   Andrea Wilson ☽ "I can see dead people" [terminée] EmptyLun 10 Fév - 19:08

Bienvenue à toi !!! *-* Merci de ton intérêt pour le forum et de rejoindre l'aventure ! Andrea Wilson ☽ "I can see dead people" [terminée] 2152624275 Andrea Wilson ☽ "I can see dead people" [terminée] 2587884125 J'ai hâte de voir ce que tu nous réserve avec ce personnage fort prometteur !!

Je pense à Horror American story avec Emma xDD Andrea Wilson ☽ "I can see dead people" [terminée] 508406333
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Andrea Wilson

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MessageSujet: Re: Andrea Wilson ☽ "I can see dead people" [terminée]   Andrea Wilson ☽ "I can see dead people" [terminée] EmptyLun 10 Fév - 19:15

Merci Sabrina, pour cet accueil fort chaleureux Andrea Wilson ☽ "I can see dead people" [terminée] 1469868080
Le forum m'a beaucoup attiré étrangement et c'est dans le bon sens du terme ^^ Surtout le design c:

J'ai essayé de donné cette ambiance avec ce personnage, sans trop que ça le soit bien entendu xD
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MessageSujet: Re: Andrea Wilson ☽ "I can see dead people" [terminée]   Andrea Wilson ☽ "I can see dead people" [terminée] EmptyLun 10 Fév - 23:40

Wow quelle rapidité! *-* J'ai adoré te lire! Je me suis faite avoir avec Hélène à la fin xDD J'ai aimé la twist !

WELCOME TO SHEOL HILL

Vous êtes validés


Félicitation, petite créature, tu viens d'emménager à Sheol Hill Nous te souhaitons beaucoup de plaisir au sein de notre chère ville. Sur le forum, ton personnage devra faire des choix, parfois des sacrifices. À toi de choisir les chemins et ton exploration dans ce monde cruel.



Tes petits devoirs


Hey oui petits bisounours en herbe, ce n'est pas encore fini. Voici les petites choses importantes à accomplir:

Recenser ton avatar: ICI
Créer ta fiche RP : ICI
Créer ta fiche de Liens: ICI

Bon jeu parmi nous !



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